PURA VIDA : COSTA RICA

Après avoir fait de superbes rencontres au Nicaragua et partager quelques bouteilles de rhum, nous entamons la route pour le Costa Rica mardi matin. Vers 12h30, nous atteignons la frontière de Penas Blancas. Adoptant l’attitude de l’Amérique Centrale (ne pas s’en faire avec rien), on se dirige lentement vers les bâtiments de l’immigration. On reprend les mêmes étapes qu’à chaque frontière:

-       on paye une taxe...Une taxe de quoi, ça on ne le sais pas!

-       Un monsieur nous remet un p’tit papier

-       J’apprends que ce p’tit papier doit être signé par la police et qu’il doit venir inspecter le véhicule, mais vu que j’ai des beaux yeux ou peut-être parce qu’il est trop paresseux, il ne se lève même pas de sa chaise et signe le maudit p’tit papier

-       Contente d’avoir mon p’tit papier rempli, je me dirige vers le comptoir des douanes et après attente, je remet le p’tit papier à une madame qui le signe et qui me dit que tout est ok

-       Ensuite, je fais la ligne pour faire estamper nos passeports. Oups, je ne suis pas dans la bonne ligne. Je demande à quelqu’un où je dois me rendre et il m’indique un bâtiment situé à 5 minutes de marche. Je m’y rends et j’apprends que je suis à l’endroit où sont les passagers d’autobus. Je retourne au point initial et je capote!!! Je redemande à quelqu’un qui me dit que la ligne est en fait à côté de la première ligne. Yééé…Enfin je vais me mettre en ligne, mais la ligne est longue!

-       Si je pensais que la ligne était longue pour sortir du Nicaragua, je n’avais rien vu. Celle pour faire estamper nos passeports à l’entrée du Costa Rica est interminable et sous un soleil de feu.

-       Une heure plus tard, tout est réglé pour nos personnes, mais il faut s’occuper de dmissionner.

-       J’apprends que l’assurance est obligatoire, mais heureusement pas trop dispendieuse.

-       Évidemment, il faut des photocopies de cette assurance, des immatriculations du véhicule, du permis de conduire de PO, du passeport de PO.

-       Le tout exécuté, je me rends au bureau des douanes, je fais la ligne. J’arrive au comptoir, il me remet un formulaire à remplir. Je le remplis, je refais la ligne et arrivée au comptoir, le monsieur me dit que je dois avoir une photocopie de mon passeport si je veux le droit de conduire. Je retourne faire des photocopies, je fais la ligne de nouveau et finalement, le monsieur me dit que tout est Ok, mais qu’il doit venir inspecter le véhicule.

Pendant les nombreuses fois où j’ai attendu en ligne, nous avons fait la rencontre d’un couple de retraités (Jean et Céline). Nous avons échangé sur nos expériences aux postes frontaliers de l’Amérique Centrale et avons décidé de souper ensemble et de se trouver un endroit pour passer la nuit.

-       Contents d’avoir tous les papiers, nous remettons nos papiers à l’agent situé à l’entrée du Costa Rica. Difficile à croire, mais il nous manquait encore un maudit papier. On retourne faire la file et voilà le papier, le permis de circuler avec le véhicule sur les routes costaricaines. 

OUFFFFFFF…Il est maintenant 16h30!!! Long à lire vous direz ce descriptif du passage d’une frontière, mais croyez-moi jamais comme à traverser!!! Hahaha

Le nombre de frontières que nous avons franchies, le temps que nous y avons mis et celui que nous devrons mettre au retour, nous incite à terminer notre voyage au Costa Rica et de laisser tomber le Panama.

Accompagnés de nos nouveaux acolytes, nous décidons de nous diriger vers El Coco pour dénicher un endroit où dormir et partager un Casado del pollo. Finalement, nous avons dormi sous les cocos de Playa El Coco et quel réveil…Les vagues faisaient un énorme vacarme et les oiseaux chantaient trop fort!!! Hahaha…Vive les  vacances, la mer et le soleil!

En route vers Montezuma, là où vit mon mononcle qui déteste d’ailleurs que je l’appelle comme ça! Approximativement 200 kilomètres (5 heures) plus tard, nous descendons la côte menant au p’tit village. PO entrevoit un camion 4x4 monter cette côte avec les roues qui tournent dans le vide, il me regarde incertain et je sens un petit stress!!! J  Manana!!!! Manana!!! Nous verrons…

Retrouvailles avec Caroline, Mingo et bien sur mon mononcle, oupppsss mon parrain Denis!!! Mingo n’en revient pas…Ça fait déjà 10 ans!!! Ma dernière visite date de l’an 2000.

Nous soupons sur le bord de la mer, relaxons au village en buvant la Bavaria negra et en regardant les ménestrels (amuseurs de rue).

Dodo bien mérité, notre objectif est atteint : Montezuma!!!