jeudi 27 mai 2010

ISLA DE RÊVE

Recherches. Recherches, recherches! Nous avons longuement visité des places que nous pourrions louer avec nos amis qui débarquent dans une semaine. Finalement, nous avons opté pour 4 jours à Akumal dans une villa au bord de la mer, dans le complexe Las Sirenas. Les 3 autres jours, freestyle comme nous le faisons si bien depuis 4 mois. Le meilleur plan est toujours de ne pas avoir de plans!!!

Cette semaine, nous avons dormi trois nuits au camping X-Calacoco tenu par Jean-Pierre, un Québécois. Nous avions accès à la piscine du restaurant adjacent. Camping modeste, mais pas trop cher si on le compare aux autres de la côte caraïbe. Nous étions à deux pas de Playa del Carmen où nous pouvions facilement nous ravitailler dans un des magasins à grande surface. Nous avions quelques voisins au X-Calacoco, mais Mike, un gars de Terre-Neuve, se démarquait particulièrement. Bière à la main à 7hAM, il a trouvé sa façon de profiter de la vie. Avec son gros camper, il voyage au mexique depuis plusieurs années, en fait depuis qu’il a quitté les marines. Il est toujours près à aider et à piquer une bonne jasette. Po s’est fait prendre plusieurs fois!! ;-) D’ailleurs grâce à sa dernière jasette, on a découvert qu’il connaît les propriétaires d’un cenote privé où nous irons peut-être la semaine prochaine.

Mardi, nous décidons de nous diriger vers Cancun. Cancun s’avère être un deuxième Miami. De gros bulding essentiellement de gros hôtels ultra chers jonchent les grandes artères (4 voies) pavées. Hard Rock Café, Coco Bongo, Mac Do…Tout le kit vous trouverez! Et ça c’est sans parler des centaines de touristes, voir les milliers qui déambulent à travers la ville, alias Babylone. Nous sommes en basse saison touristique, mais à Cancun, on ne perçoit pas la différence. Tout est étourdissant, mais malgré cela on peut admirer la mer et profiter des belles plages de sable blanc.

Pour nous Cancun, ce fût l’histoire de deux heures, nous préférons prendre le traversier menant à Isla Mujeres (île des femmes). L’île porte ce nom, car les Mayas qui vénéraient la déesse Ixchel (la déesse de la fertilité) l’on nommé ainsi.

Ne cherchez pas de camping à Isla Mujeres, il n’y a en pas, du moins pas accessible en voiture. La première nuit, nous avons dormi à l’extrémité sud-est dans un grand stationnement de resto. Pas trop mal comme place si l’on omet de parler des jeunes du coin qui viennent fourniquer à toutes heures de la nuit.

La vue sur Cancun était magnifique, ce qui nous a incité, au matin, à prendre une marche pour visiter le centre d’énergie maya situé tout près des ruines. D’après moi, c’est le spot idéal pour une séance de Yoga et quelques salutations au soleil (clin d’oeil à Andréanne).

Nous repartons à la recherche d’un camping. Recherche inutile puisqu’il n’y en a pas de camping! On a demandé à toutes les hôtels, à quelques resto, à plusieurs locaux…NADA!!! Durant nos recherches infructueuses, on aperçoit une île flottante. Cette mini île est crée de toute pièce, elle est crée à l"aide de bouteilles de plastique recyclées et jointes à l'aide par un filet. C'est fou ce qu'on est prêt à faire pour sauver la nature!!

On loue finalement au chic hôtel Casa Ixchel www.casaixchelisla.com une chambre pour deux jours. L’art de la négociation que nous maîtrisons à présent, nous permet d’obtenir la location à plus de 50% de rabais!!! Yéééé C’est le bonheur, la luxure, bref la vie comme je l’aime! On est comme deux tourterelles qui roucoulent dans leur nid. Nous avons une toilette à nous, une douche à nous, un immense lit, la totale!!! En plus, le gars de la réception, nous informe qu’un drink de bienvenidos nous attend au resto de l’hôtel, le meilleur mojitos ever!!! Après mon deuxième, j’ai essayé de soutirer la recette à Moy, le barman, mais rien à faire. Il se contentait plutôt de nous apporter des tapas délicieux offerts par la maison. Pourquoi pas!!! Haha

C’est le bonheur! Il me semble que je l’ai déjà utilisé ce mot là mais bref on jouit littéralement: la piscine, le spa, le sona, les grands lits au soleil, les pergolas, la mer, le sable, les coquillages, le bruits de vagues!!! Ouahhhhhhhhh


Et pour en rajouter, voici la vue que nous avons de notre chambre quand nous sommes couchés dans le lit…C’est complètement et tout simplement l’Amour!!! lol


samedi 22 mai 2010

TULUM, C’EST LA PIASTRE!!!

Nous avons bien profité de Campeche. Nous avons visité le Fuerte de San Miguel qui raconte l’histoire des fortifications de la ville et qui offre un accès au Museo de la Cultura Maya. Du haut du fort, on avait une vue splendide sur le golfe.

Nous sommes aussi allés voir le coucher du soleil sur la promenade qui longe le bord de mer.

Inévitablement, je devais me trouver un moyen de magasiner un peu (j’étais en manque des mercados guatémaltèques), donc nous sommes allés à la Casa de las Artesanias. Cette maison du 18e siècle abrite quelques boutiques et on peut y voir un puit intérieur.

Deux nuits dans notre muraille ont suffit pour que nous ne voulions plus quitter Campeche. Mais l’épopée continue!

En route vers Uxmal pour visiter d’autres ruines. Le problème ici c’est qu’il y a tellement de ruines qu’on ne sait plus lesquelles aller voir! PO a tranché et s’est aussi grandement ostiner avec la madame au comptoir pour payer le tarif étudiant. Malheureusement, il faut être un étudiant local et PO malgré ses airs de tombeur bronzé ne parle toujours pas vraiment le mexicain.

Uxmal était grandiose.

Les temples étaient bien différents de Palenque. Quoique toutes deux ces cités se concentrent autour d’une place centrale, les édifices érigés à Uxmal sont ornés de magnifiques mosaïques représentant les dieux mayas. Le Dieu le plus présent est Chaak, le dieu de la pluie car cette région est assez aride et les pluies aidaient les récoltes. J’adore les légendes et les rites qu’ils pratiquaient. J’ai su également que les Mayas croyaient que la terre était plate et carré. Que chaque extrémité représentait un point cardinal et qu'elle était aussi associé à une couleur (le rouge à l’est, le blanc au nord, le noir à l’ouest et le jaune au sud). Au centre du carré, donc de la terre il y a une point d’élévation qui est associé au vert et qui représente l’agriculture. Bref l’histoire des Mayas est réellement fascinante.

Indécis vis-à-vis des prochaines étapes du voyage, on tire à pile ou face. Next Bacalar! On se rend donc à Bacalar et on se met à la recherche du camping dont la famille française nous avait parlé. On ne savait pas qu’il y avait un festival à ce temps-ci de l’année à Bacalar, le festival des maringouins. Et tout ce qu’on trouve c’est une madame assise au milieu de ses poules qui nous dit qu’il y a bien un camping. Ça faisait cinq fois qu’on passait devant, et nous étions convaincus que tous les gens à qui on avait demandé s’étaient foutu de nous. Pas d’écriteaux, pas d’affiches, pas de portail, pas de tentes, pas d’autres camping-cars, mais des bibittes à volonté!!! Gracias madame, on passe à un autre appel. On déniche un monsieur qui nous dit qu’il y a à trois kilomètres un autre camping. Il embarque pour un lift et 10 kilomètres plus loin on tombe dans un endroit, comment dire, mort… La vue est très jolie, mais il n’y a pas un chat. Tout ce que je remarque ce sont les toilettes. Du côté des hommes pas de porte et un urinoir complètement souillé et du côté des femmes un rideau de douche fait office de porte. Le problème c’est que le rideau est rendu brun de saleté et il vole au vent. On le sent pas trop non plus!!! Il est déjà 6hPM et le soleil se couche. On part pour Tulum en se disant qu’à Tulum ça va être top pour trouver une place où dormir. À vrai dire, on ne pensait pas vraiment à dormir, mais plutôt à prendre une douche. Déshabitués à la chaleur, l’ascension des temples d’Uxmal a été assez éprouvante et nous suintants. Sur l’autopista, Dmissionner tombe malade, il se met à faire un drôle de bruit. PO, tel Nostradamus, m’annonce un problème d’alternateur. Mais moi étant donné que je suis avec un talentueux ingénieur mécanique, je suis très calme et je me dis tant que ça roule, ça roule!

Tulum c’est le paradis des gens qui ont trop d’argent et qui doivent le dépenser. La plage est magnifique, mais les prix exorbitants des hôtels nous laissent amers. Il est minuit et nous parcourons sans relâche la zona hotelera à la recherche d’un endroit pour dormir. On est exténués, il pleut et les gens désagréables que nous rencontrons ne nous permettent pas de dormir dans leur stationnement. On finit par retourner dans le centro et on va demander au Weary Traveler Hostel s’il est possible de prendre une douche. On se couche en plein centro de Tulum à côté de la grande artère et à deux pas d’une discothèque. Le West n’est pas au niveau, on est fatigués et désillusionnés de Tulum, mais au moins on est propres!

Au matin, on déjeune dans un petit resto et on retourne dans le tourbillon de la zona hotelera. On pensait que la veille on avait fait un mauvais rêve, mais là c’était vraiment un cauchemar. Notre objectif était de dégoter une cabana de qualité à partager avec notre couple d’amis qui arrive à Cancun dans environ une semaine. Catastrophe…Les prix pour une semaine oscille entre 150$ et 200$ par nuit, juste un peu plus que ce que notre budget nous permet!!! On est bien découragés, car en plus camper dans ce coin de pays coûte 30$ par nuit!!!

Pour Dmissionner, on trouve un excellent docteur, un mécano en or, selon Notradamus qui avait vu juste. Pour ceux qui comprennent et que ça intéresse, les bearing de l’alternateur étaient capouts, mais là ils sont tous neufs et le mécano en or a lavé chacune des pièces de l’alternateur avant de le remonter et de le réinstaller. Les yeux de PO brillaient!!haha

On reprend la route vers Xpu-Ha, mais c’est au camping de Paa Mul qu’on décide de dormir, car à 30$ la nuit, on veut une piscine et Internet.

Nous y voilà se questionnant sur nos prochaines aventures!! Isla Mujeres????

mercredi 19 mai 2010

TUMULOS TUMULTUEUX:MAYA MAL DE COEUR

Tristes de quitter notre petite routine San Cristobaloise, nous décollons vers onze heures.

- Le temps d’aller à la banque Azteca, la seule qui change les dollars US en pesos et qui offre un mauvais taux.

- Le temps d’aller me chercher une dernière viennoiserie à la délicieuse boulangerie tenue par un Français pédant. Et c’est malheureusement fermé le lundi, alors je quitte ayant toujours le goûte de croquer dans un fameux croissant.

- Le temps de se ravitailler, pour Dmissionner le gaz, pour PO le café et pour moi un tampico (le meilleur jus d’orange chimique de l’Amérique Centrale).

Sur la route vers Palenque, on croise un forteresse…Bin non c’est un camp militaire ridicule, digne des films d’Astérix! Ils doivent se protéger d’eux-même!!!

Sur la route, j’ai pas mal mal au coeur (j’ai pas mal au coeur d’habitude), en plus des tumultueux tumulos il y a des sinueuses sinuosités… Ça tourne, ça tourne, ça tourne! Ça tourne tellement qu’il faut que je me tienne après mon banc.

Sur la route, on fait une escalle de quelques heures à Agua Azul. C’est beaucoup plus développé que v’là dix ans, mais tout aussi charmant. Qui ne veut pas se laisser charmer par des lagunes d’eau claire et des paysages de rêves. On s’est saucé vite vite car l’eau était glaciale, mais on est resté là à observer les locaux pratiquer leurs flips et sauter à la corde à Tarzan.

Si à Agua Azul, il commençait à faire chaud, à Palenque c’est le summum. On fait un rapide tour de ville en voiture et on se rend à Maya Bell, le camping. J’avais dit à PO que Palenque était l’endroit le plus humide que j’avais visité et ce fût confirmé par une pluie plus que généreuse qui dura toute la nuit. Comble du malheur, on a dû dormir les portes et fenêtres fermées, car il y avait des minis bibittes, le genre qui traversent les moustiquaires!

Au réveil, déception, il pleut toujours autant! Mais téméraires comme nous le sommes, nous décidons rien ne nous empêchera de suivre les traces des Mayas! Je prépare mon sac pour aller prendre ma douche au camping, mais je finis par revenir dans le West 2 minutes plus tard…Si les bibites de la veille étaient petites, la grosseur des insectes du matin me dissuade de me laver…Bin oui!!! Je suis chicken!!! Mais personne m’a dit que les grosses bibittes ne mangent pas les humains!!! haha

Contemplation, exaltation, admiration…Nous savourons chacun de nos pas en terres mayas. Nous décidons de ne pas prendre de guide, mais nous nous inventons des histoires loufoques à propos des sites que nous visitons. Ex. “Là s’était le ciné du samedi soir en appercevant une série de bancs en plein air” ou “ Sur la table là, ils faisaient des sacrifices humains”. Bref n’importe quoi!!! On rigole!!!

La majorité des tourites ont rebroussé chemin et les vendeurs itinérants sont quasi absents, c’est parfait! Nous sommes trempés, mais tout est super…Super jusqu’à ce que l’on suive la pancarte où il est écrit salida (sortie). Salida de saperlipopette, on se retrouve à deux kilomètres du stationnement, de la entrada initiale! Deux kilomètres de pur plaisir, sous une pluie acharnée et personne feelait pour faire une BA (nous donner un lift)!

Finalement, bien heureux de troquer la pluie pour l’intérieur du camion, on part vers Campeche sur des routes parfaitement droites, ça fait changement! Après 300km, on retrouve la mer, bin le golf…et des p’tits villages de pêcheurs!

Premier camping de notre bouquin: le club nautica…Ils sont fous ces mexicains 350 pesos pour la nuit et il est déjà 7hPM!

Campeche c'est vraiment une belle ville, c'est un mélange du Vieux-Port de Mtl et des décors des films new yorkais! Beau mélange dans ma tête en tout cas!!!lol Les maisons sont peintes de couleurs aquarelles et les gens sont vraiment sympathiques.

En plus, il y a tout à proximité, mais quand je dis tout c’est tout…Mc Do, Burger King, PFK, une université et même Walmart. En fait ce n’est même pas un Walmart, c’est un Super Walmart !

Au résistants militant contre Walmart : Désolée, mais je succombe ! Walmart devient mon oasis, mon km2 d’intenses plaisirs. PO, croyez-le ou non, se délecte presqu’autant que moi! Il revient les bras chargés de bébelles que nous cherchons depuis belle lurette. Mais la satisfaction, c’est que nous savons à l’avance les prix. Tout est affiché et on est certain de ne pas se faire fourrer!lol

Souper-spectacle : notre entrée dans la ville coïncide avec un festival national d’arts et cultures! Nous mangeons avec les rythmes de la danse et de la musique mexicaines. On se fait aborder par une madame et son fils qui semblent bien impressionnés par notre casa rodante (maison mobile). Alerte, ils nous disent qu’à Cancun, il y a pleins de ladrónes (voleurs)!!! Jason et Émilie, on ne va plus vous chercher !!! hahaha Bin non, on est OK, on a une hache et un couteau!!! hahaha Bin non, ils nous ont juste dit de ne pas laisser Dmissionner tout seul!

Nous campons finalement en plein centro de Campeche. Nous dormons autour du parc central illégalement, mais la señora du centre touristique nous a dit que c'était sécuritaire! En plus, la ville est entourée d’une grande forteresse (murale de 2.5 kilomètres de long par 8 mètres de haut) qui a été construite pour se protéger des pirates en 1686!!!

On est vraiment bien et en sécurité!

mercredi 12 mai 2010

LA GAME ET LES TAMALES... C'EST CHAUD!!!!

Nous vivons un quotidien assez relaxe à San Cristobal. Le camping est plaisant et nous rencontrons des gens de partout, dont des Américains qui vivent dans leur Westfalia depuis 11 ans...Il est full equip et eux très gentils! La température est idéale à 2200 mètres d"altitude; le jour il fait 30 degré et le soir c'est frisquet. La ville est jolie et plusieurs boutiques nous vendent les produits locaux (café, ambre, vêtements, fruits et légumes...). Bref tout est nickel!!! (influence des Français rencontrés!!!lol)
Ce soir, le monsieur Suisse que nous avons rencontré est venu sonner...euhhh plutôt cogner à notre porte pour nous suggérer les tamales de la madame en bas de la rue. Nous avions bien l'intention de goûter aux tamales et voilà l'occasion idéale puisqu'il nous affirme qu'ils sont excellents. Déjà bien bourrés de notre souper, on prend notre marche pour aller à la rencontre de cette fameuse bonne femme. En arrivant à son kiosque (assez rustique), on entend la musique et on est accueilli avec le sourire. On lui commande un tamale, mais voilà qu'il y a plein de sortes. Notre connaissance des tamales était assez primaire...On savait juste que c'était de la bouffe (de la pâte et d'autres ingrédients) servit dans une feuille de bananiers! 
http://fr.wikipedia.org/wiki/Tamal 
Molo c'est avec des frijoles écrasées, Verdura c'est avec du pollo et des légumes, un autre avec de la viande et un autre avec des gros haricots. Leurs noms...on s'en rappelle plus trop parce que nous avons choisi les 2 premiers cités. C'est bien bon, mais pour le Molo, il faut être solide parce que c'est piquanté!!!
L'expérience gustative a été aussi bonne que le Canadien ce soir!!! Nous avons savouré nos feuilles de blé d'inde en écoutant la game en direct...C'est magique la magie de la technologie...Et c'est Po qui s'en est le plus réjoui!!!!
Le Canadien s'en va en finale de l'Est...Yahhhoooooouuuu!!!!

mardi 11 mai 2010

LE CAMPING PEUPLÉ ET L’ÉGLISE ENCHANTÉE

Au rancho, il y a plein de monde : nous, les 5 Français, 2 Suisses qui font l’Amérique en 3 ans (dire que nous pensions faire un grand voyage), un Danois qui est arrivé hier en Westfalia mais qu’on a dû pousser parce qu’une pièce est cassée, un autre West qui vient de la Floride, des gens à moto… La camping est bien, il y a Internet, l’électricité, l’eau, des douches chaudes, par contre la chasse des toilettes ne fonctionne pas, alors il faut remplir la cuve d’eau à chaque fois (C’est bon pour mon work-out). Et il semble que les bols de toilettes soient rares au Mexique; je suggère à toute personne qui envisage ce voyage de trimbaler son propre bol…Je suis à la veille d’aller m’en acheter un! Haha

Hier, on est allé à Chamula, c’est à quelques kilomètres d’ici. En entrant dans le village, on trouve rapidement une place de stationnement et on se dirige vert le marché. En chemin, nous remarquons des hommes tous assis ensemble portant de belles tenues, alors Lisabelle (alias kid kodka) se dit que ça ferait une super photo pour le blog. 

Voilà que 4 monsieurs vêtus d’un par-dessus de mouton blanc se dirige vers moi en faisant NO NO NO de la tête. Je me retiens de ne pas courir…et je finis par comprendre que je ne peux pas prendre de photos. Obligée de leur montrer celles que j’ai prises, mais les policiers (habillés de leur habit de chèvre blanc) me dit que c’est ok. Je me retourne vers PO et lui dit : il me semble que j’avais lu quelque chose à propos du droit de photographier les indiens de Chamula! Hahaha 

Tristounette, je sers mon Canon, alors que 2 chevaliers cavalent dans les petites rues étroites du marché.

Tout le monde les regarde, nous aussi par la même occasion! On s’aperçoit qu’à chaque intersection, ils font un signe de croix, qu’ils tiennent les reines à une main, qu’ils ont les 2 yeux fermés, bref on se rend compte qu’on assiste à un rite maya de prière (je suppose). On regarde ça un peu et on se décide à aller acheter nos passes pour l’Église.

Depuis quand il faut payer pour entrer dans une Église!!! En franchissant, la porte, je comprends que notre 4$ était un investissement spirituel. Dans cette Église, il y a des chandelles partout sur le sol, des chandelles cheap qui coulent partout, il y a même des petits gars qui se promènent avec des grattoirs pour nettoyer le sol. Les murs sont noirs à cause de la suie. Il n’y a pas de bancs, mais des gens assis sur leurs genoux, devant leurs offrandes, des poules. Qui a dit que la liqueur c’était mauvais??? Dans cette Église, tout le monde en boit. Il se verse des petits shooters de Pepsi, de Coca Cola, de Fanta, de 7up... en espérant roter et faire sortir le méchant. 

Il a aussi des rites de guérison qui y sont pratiqués. Un homme est debout, alors qu’un autre promène des œufs sur son corps en récitant des prières. Lorsqu’il a fini avec les œufs, il refait le même scénario avec des os. Tout autour à l’intérieur de l’Église, il y a des meubles en vitre qui protègent les statuettes à l’effigie de tous les saints, il y a même San Antonio de Padua (St-Antoine de Padou, le saint que ma mère m’oblige à prier quand je perds quelque chose…hihihi). 10 minutes dans cet environnement, la tête me tourne. La fumée, les odeurs, les murmures des croyants, la noirceur, je ressors et je respire le soleil, l’air, c’est bon! Le marché est plutôt sommaire.

 Les fruits et légumes ne sont pas top et il n’y a pas beaucoup d’artisanat. On se gâte un Pepsi sur une petite terrasse question de se rafraîchir, non pas d’évacuer nos mauvais esprits!!! Haha  Et on reprend la route vers San Cristobal de Las Casas.

Dans l’après-midi, on va se promener dans le village. Le Zocalo (place publique) est bondé. Je m’achète un pantalon au marché artisanal situé au pied de l'Église ci-bas et PO est jaloux alors aujourd’hui on a comme mission de lui en trouver un!!! La rue piétonne est bien jolie avec ses restaurants, boutiques et ses hôtels…

À l’instant, Po vient d’entrer dans le West en me disant : Envoye, on va au marché avant qu’il ne soit trop tard!!! Je le soupçonne d’être impatient d’avoir un nouveau pantalon! hahaha

samedi 8 mai 2010

TUMULOS-TOPES-VIBRADORES, ÇA ARRACHE!

Nous voilà en terres nord-américaines. Nous sommes actuellement à San Cristobal de Las Casas au Mexique. Ce matin, nous avons quitté Panajachel vers 8h30. Nous avons roulé près de 4 heures avant d’atteindre la frontière. Les chemins étaient vraiment très très sinueux, j’avais mal au cœur, mais comme je le répète régulièrement les paysages étaient magnifiques. La douane a été aussi magique que les paysages, presque rien à payer et pas plus d’une heure. Ça aurait été encore moins long si nous n’étions pas arrivés au comptoir de Migracion en même temps qu’un autobus bondé de bonnes sœurs salvadoriennes! Mais bon si dios quiere, dios quiere (si dieu le veut)!!! Alors paperasse réglée et seulement 5$ pour la fumigation…La fumigation c’est n’importe quoi…Ils aspergent le véhicule avec un désinfectant pour éviter qu’on transporte de bibittes ou je ne sais pas trop quoi! En tout cas, le gars était bien averti qu’il ne shootait pas l’intérieur de l’auto avec son produit poison…On ne va pas dormir dans les reste de fumigation. Je lui ai dit : Es nuestro casa señor!

Justement parlant de maison, Dmissionner a dû pogner un bon mal de tête aujourd’hui parce que comme le titre l’indique on a rencontré un nombre inimaginable (j’aurais vraiment dû les compter) de tumulos, de topes, de vibradores… Ces gentils mots, méchants pour le West, ce sont des synonymes de dos d’âne, les bosses qu’il y a partout dans les ruelles de Montréal. Mais ici, les bosses, elles ne sont pas douces pantoute et elles ne sont pas toujours indiquées. À deux reprises, je me suis retrouvée la tête dans le plafond parce que PO était dans la lune…Je vais y saler son café moi!!! Hahaha

À 8hPM (avec le changement d’heure puisque nous avons perdu une heure), nous sommes arrivés au rancho de Nicolas, c’est le camping où nous allons séjourner quelques jours, le temps de découvrir San Cristobal de Las Casas et ses environs. Nous avons retrouvé la famille de Français et nous avons mangé un délicieux spaghatt aux brocolis, spécialité de Murielle. 

Crevé, PO dort actuellement à côté de moi…Pas facile les routes sinueuses et les tumulos!!!hihi Mais moi aussi, je tombe littéralement de fatigue et demain on part à la découverte des marchés de la région, c'est dimanche!

Ah oui!!! Faut pas que j'oublie...À toutes les mamans, bonne fête et plus particulièrement aux nôtres, désolés de ne pas être avec vous pour bruncher, mais vous savez comme on vous aime! Gros câlins!!!xxx



vendredi 7 mai 2010

NOYADE DE MAGASINAGE AU LAC ATITLAN

Pendant les derniers jours, nous revivions la vie de famille puisque nous avons rencontré et passé beaucoup de temps avec une famille de Français qui traversent l'Amérique au grand complet en camping-car...Que du bon temps!!!
Tout d'abord quand nous avons décidé de quitter Antigua, il était 10hAM et nous devions en principe être à Panajachel vers midi. Voilà que nous apprenons qu'il y a une manifestation à Chimaltenango, ce qui occasionne énormément de trafic. Point mort, nada, nous ne bougeons pas depuis près de 1 heure et rions de la vache qui est sur le bord du chemin et qui ne cesse de beugler. PO se tanne, le voilà qui amorce un U-turn en plein milieu d'où il ne faut pas faire de U-turn. Demi-tour fait, chaque 200 mètres nous demandons notre chemin pour contourner la maudite manifestation. 

4h30PM, nous arrivons à destination, complètement lessivés, affamés, et surtout comblés des merveilleux paysages que nous avons eu la chance de voir. Le Lac Atitlan est magnifique, il est entouré de trois gigantesques volcans qui ne cessent de nous émerveiller à chaque matin puisqu'on dort sur le bord de l'eau. Nous dormons à L'hôtel Tzanjuyu, c'est bâtard comme nom, tout comme les toilettes, mais la vue est incroyable! 
Nous avons donc rejoint la famille de français (Murielle, David, Charlie, Zoé et la petite Rose) au camping et mangé du BBQ. Mauvais timing les patates, la viande, les bananes, rien n'était prêt en même temps mais tout était délicieux! haha

Le lendemain on part en expédition en bateau, à la visite de 2 des 12 villages entourant le Lac Atitlan, San Pedro et Santiago.
Nous avons passé une super journée à marcher dans les rues de ses deux villages. Les vêtements des Guatemalteques sont tellement originaux et colorés qu'on ne peut pas se lasser de les regarder et de les prendre en photo à leur insu ou parfois avec leur accord. 
PO et moi s'accordons pour dire que les trois tours de bateau ont été les plus beaux moments de la journée. Au retour,on réessaye le BBQ et cette fois, c'est une grande réussite!!lol Tous les ingrédients et tout le monde en même temps. Au marché, nous avons trouvé de la menthe fraîche pour faire des infusions...bin non nous on en a acheté pour faire de mojitos dignes de ce nom! Miammm
 
Le marché de Chichicastenango a occupé une autre de nos journées. Situé à environ une heure de Panajachel, on s'y rend tôt le matin et décidons de revenir le soir au même campement. Décrire notre journée au marché: magasinage, magasinage, magasinage, le tout accompagné de négociations qui peuvent parfois faire descendre les prix de plus de 50%. Vive les marchés... 
Nous visitons aussi une église où sont pratiqués les rites mayas. Plusieurs croyants montent les escaliers à genoux, d'autres jettent leur alcool sur le pavé, d'autres enfument l'air. Tous prient et croient. Fait étrange, les saints sont habillés avec les vêtements des Guatemalteques! J'ai lu que le catholicisme du Guatemala était différent, car lorsque les frères sont venus s'installer ici, ils ont enseigné à la population une religion différente, qui s'adaptait plus facilement à la culture maya. 

Trop satisfaits de nos achats...
Nous devons à notre retour faire du ménage!!! Merci encore Guy pour la boîte...elle nous permet de stocker du stock!! ahaha

Aujourd'hui, plus molo, on erre dans les rues de Panajachel, mais la journée a commencé par une escapade en Westfalia autour du lac. Nous avons visité Santa Catarina et San Antonio. À San Antonio, on a trouvé un beau spot pour manger notre bol de céréales et trois gamins nous ont servi d'hôtes en quémandant nos bouteilles vides.
Actuellement, on profite de la fin de journée, on va probablement aller se promener sur le bord de l'eau avant d'attaquer le Happy hour qui est toujours aussi populaire!
SALUD!