mercredi 28 avril 2010

AIGRE-DOUCE

Malheureusement, tout ne se passe pas toujours comme on le souhaite... Nous n'avons pas pu atteindre le Guatemala aujourd'hui. Nous sommes présentement dans un petit resto à Santa Rosa près de Gracias. D'ailleurs, nous étions un peu perdus à Gracias et chaque fois que nous demandions le chemin, nous disions: Para ir à Gracias, por favor...Gracias!!!hahaha!!!

Dans le resto où nous mangeons présentement il y a WIFI et PO s'est empressé d'aller voir les résultats des Canadiens et il est fou de joie. Nous allons peut-être écourté notre voyage pour pouvoir être là quand la coupe sera à Montréal!!!hahaha!!!

Pour traverser la douane ce matin, il nous a fallu une heure et quart, ce qui est relativement bon. Toutefois, ça nous a coûté plus de 50$, ce qui est exorbitant. Pendant la première heure de voiture, nous avons croisé plus d'une dizaine de haltes policières, mais sans problème particulier. Par la suite, nous nous sommes aventurés dans des petites routes de campagnes plutôt primaires et très sinueuses. La nature, les paysages étaient à couper le souffle. Surtout vers la fin de la journée, nous roulions dans les nuages et autour de nous il n'y avait que des montagnes.

Vous voilà rassurés, Honduras c'est pas si pire!!!!
Nous partons à la recherche d'une place où dormir...Demain le Guatemala???:-)

CÂLINE POUTINE

De retour à Las Peñitas, Noël est reparti au Québec, mais nous rencontrons Diane et Jean qui nous offrent leur hospitalité pour 2 nuitées. PO rêvait de retourner manger une carne a la plancha chez la grosse Bertha (le resto où nous avions été la première fois avec la gang de Québécois : voir post antérieur), donc nous y sommes retourné en leur compagnie.

Nous avons profiter du bord de la mer seulement lorsque nous sommes allés manger un hamburger au Ola azul, sinon nous nous sommes reposés au bord de la piscine.

Malheureusement, elle était verte et moi j’étais mauve de ne pas pouvoir me pitcher dedans. Le deuxième soir, nous avons sorti une enveloppe secrète, une enveloppe de sauce à poutine St-Hubert. Miammmm  Nous avons donc partagé un souper typiquement québécois et nous avons pu introduire Alex (un nica qui vit chez Diane et Jean) à la poutine. Il a d’ailleurs dit qu’il aimait bien???

Autant qu’on a pu parcourir des autoroutes vivantes et verdoyantes de par leur végétation, autant qu’au Nicaragua, pour la majeure partie qu’on a parcouru, tout est sec. Il devient souvent déconcertant d’apercevoir autant de pauvreté, des personnes qui vivent dans des maisons de plastique ou de tôle et qui n’ont probablement pas tous aisément accès à l’eau et à l’électricité.

Dans notre parcours pour atteindre la frontière ordurienne (Honduras), nous avons vu beaucoup d’industries (café, riz et tabac). Sans trop nous y attarder, nous avons pu admirer d’immenses plantations et sentir leurs effluves. Je n’aurai plus jamais la même image lorsque je ferai cuire du riz à l’avenir.

La saison des pluies arrive bientôt et ça se sent. La chaleur est vraiment intense. On a l’impression que des vapeurs émanent du sol tellement l’air est lourd. Quand on a la chance de prendre des routes qui surplombent les montagnes, on sort nos mains par la fenêtre et on se dit tout joyeux : Tu sens comme l’air est frais!

Arrivés à Octocal, à 45 minutes de la frontière, nous recherchons ardemment une place pour dormir. Le premier hôtel nous charge 10$ pour dormir dans un garage. Sans brise, ce n’est pas un bon plan pour nous. Ensuite nous demandons, nous nous renseignons… Les bomberos (les pompiers), nous laissent dormir dans leur stationnement pour 1$, mais il faut que j’avoue qu’ils ont d’l’air louches un peu. Alors, nous voyons l’hôtel de la frontera. Heureux de voir un bel hôtel, nous allons demander pour dormir dans le stationnement. Bin nous sommes sortis du parking et moi je les traitais de locos (de fous). Ils voulaient que l’on paye 32$ pour camper dans leur cour!!! Sont malades!!! Finalement, nous avons trouvé un endroit décent (avec toilettes que PO a bouchées et brisées ce matin) hahaha!!! Moyennant 7$, nous avons dormi à l’hôtel Bel rive en sécurité puisqu’il y avait un garde âgé d’à peu près 75 ans qui s’occupait de la surveillance. Il a plu à écorner des bœufs toutes la nuit.

Là il est 6hAM et avec appréhension, on se dirige vers la douane! Si tout va bien, nous serons au Guatemala ce soir!

samedi 24 avril 2010

MASAYA M’ASSAILLIT

Chaque jour nous remettons notre départ; adeptes du mañana (que nous pratiquons avec ferveur!) et amoureux de Granada, la plus vieille ville de l’Amérique.

Bien que nous profitons amplement de l’hôtel, le palace luxueux où nous campons (ironiquement), nous passons de longues périodes de la journée à déambuler dans les rues, à essayer de nouveaux restos ou encore à s’asseoir n’importe où pour admirer ce qu’on voit.

Mais hier matin, on se sentait un peu plus téméraires. Prêts à vivre le périple, on décide de s’aventurer à la visite de Masaya. Masaya est une ville beaucoup plus habitée que Granada et elle est surtout réputée pour les marchés où l’on peut se procurer des produits artisanaux. J’ai utilisé le mot aventurer parce que PO avait une envie folle de prendre l’autobus locale. Premier constat, il n’y a pas d’arrêts d’autobus. Alors assis sur le perron d’une p’tit madame, on attend que l’autobus passe et une fois qu’elle arrive, on se lève en même temps que notre bras (pour signaler notre présence) et on grippe à bord. 

Le trajet de 15-20 minutes en prend au final 45, car chaque 20 mètres le chauffeur s’arrête pour embarquer du monde (il n’y a vraiment pas d’arrêts). 

Arrivés au centre de ce qu’on peut appeler un désert de stationnement d’autobus, on repère des toits de tôle et on se dit que ça doit être là le marché. Sans savoir où l’on va, on marche au gros soleil et on entre dans un monde complètement déstabilisant. Il y a des gens partout (à pied, en vélo, en moto, avec des brouettes) des chiens, des chats, des poules, des chevaux. Les kiosques sont collés les uns sur les autres et sont bourrés de tellement de trucs qu’il est impossible de tout voir. Ces kiosques s’alignent à perte de vue. Les madames ont des fruits, des légumes étalés partout sur le sol. On retrouve aussi d’énorme poche de riz et d’haricots. S’ajoute à ce bordel, les odeurs fétides des viandes suspendues à des crochets et des poissons baignant dans leur jus dans des récipients reposant au soleil.

L’atmosphère est chaud. Au début, PO et moi ont ri, on se dit qu’on est débarqué dans le plus typique du typique. Mais voilà que ça fait 30 minutes qu’on marche dans ce brouhaha, dans cette chaleur, 30 minutes qu’on ne sait pas où l’on va et que tous les commerçants crient de tout bord tout côté pour nous vendre leur stock, 30 minutes qu’on capote! 

Désolés, honnêtement, nous n'avons même pas osé sortir notre appareil photo pour immortaliser ça!

Finalement, on se décide à demander notre chemin : Donde esta el mercado turistico??? Une longue marche et oufff nous y voilà! Tout est redevenu normal!!! Hahaha!!! Je m’amuse à marchander toute la journée sans trop dépenser!

Au retour, il devient évident que nous optons pour le taxi. Le chauffeur profite de la run pour nous raconter sa vie et nous offrir une nouvelle perspective de la vie sexuelle nord-américaine. Il affirme que c’est parce que nous avons trop de gadgets (TV, ordi, jeux vidéos…) que nous faisons moins d’enfants tandis qu’eux ici n’ont rien d’autre que le sexe pour occuper leur temps libre!!! J’ai bien ri de l’aisance avec laquelle il nous a déballé sa théorie caliente.

Sans vouloir écourter mon post, voilà notre épopée à Masaya.

Nos journées restent merveilleuses. On sirote la vie autant que le rhum d’ici!

vendredi 23 avril 2010

OHHHHH GRANADA

Les grands vents de San Juan del Sur nous ont permis de très bien dormir. Au réveil, grâce à une ballade, car nous sommes à la recherche d’une panaderia et d’un jus d’orange, nous visitons le village.

Par la suite, enjoués, nous envisageons le trajet en ferry menant à l’île d’Ometepe. Arrivés au quai, on constate que le prix de la traversée s’élève à 50$US et qu’il faut attendre plus de trois heures au gros soleil. Et voilà, nous passons notre tour et nous nous dirigeons vers la prochaine « attrape touristes » : Granada.

Il est environ midi et notre objectif no 1 : Trouver un endroit pour le dodo. Aucun hôtel de la dizaine d’hôtels où nous allons ne possède de stationnement et rien ne va plus. La chaleur est infernale. Il y a peu de végétation, car tous les arbres ont été remplacés par du béton. Nous démissionnons et nous nous dirigeons vers l’hôtel Xalteva. Au diable la dépense, nous sommes prêts à payer notre nuitée.

Le hasard fait bien les choses, car après nous être présentés à Neil, le manager de la place, nous lui demandons si, à tous hasards, il serait possible de dormir dans le stationnement moyennant une rétribution. Eh oui!!!! Nous voilà habitant dans un palace (Dmissionner) qui lui est dans un palace (www.nicacondos.com) Rien de trop beau pour la classe ouvrière.

En plus nous avons un nouvel ami...Il s'appelle Nachos!!! hihihi

Objectif no 2 : Trouver quelque chose à se mettre sous la dent. Avec l’aide de Neil, nous nous rendons au Garden Café. Franchement, nous n’aurions pas pu mieux tomber! Un bon fresca et un bon sandwich dans un jardin intérieur grandiose!


Objectif no 3 : Vivre le happy hour à Granada. Comme il est facile de deviner, si vous êtes allés voir les photos de l’hôtel où nous sommes, nous avons décidé de vivre ça dans la luxure, siroter une Toña dans la piscine.

Notre souper a été un peu moins excitant!! Nous avons opté pour le Centralito situé sur la rue piétonne de Granada. Cette rue a été construite il y a 2 ans grâce aux fonds fournis par l’Espagne. Grand nombre de restaurant s’y sont installés et grand nombre de quêteux ont suivi. Bref nous commandons un burrito. Le burrito ne m’inspire pas confiance alors je décide de faire ma BA de la journée et je l’offre à une mère (horriblement maigre) et son enfant. Il ne s’agit là seulement de 2 personnes sur la centaine qui mendient, offrent des bonbons, vendent des hamacs, dansent, chantent…Un peu intense et harcelante cette rue! Mais bon on y est retourné aujourd’hui, car la plupart des bons restaurants (ambiance, musique, tralala) s’y trouvent. Cette fois le restaurant Nectar a su satisfaire nos papilles (quesadillas et pollo asado). 

Nous avons marché, admiré l’architecture de cette ville coloniale. Les portes immenses et les hauts plafonds des maisons sont impressionnants. 

Les jardins intérieurs nous laissent rêveurs et la chaleur nous assoiffe! Cerveza o Agua, là est la question! Au Nicaragua on appelle aussi la bière rubia…en utilisant ce terme on a d’lair plus local!!

Nous avons aussi eu la chance de pouvoir visiter une mini fabrique de hamacs. Il s'agit d'une entreprise dévouée à la collectivité qui utilise les fonds recueillis pour aider les jeunes de la rue. D'ailleurs, plusieurs entreprises à Granada sont sensibles à ce phénomène et tentent de le contrer.

Mise à part flâner dans les rues de Granada, notre projet de la journée consistait à me faire faire des tresses. Fatima, renommée par nous, la fée des doigts, m’a tressé la tête en moins d'une heure pour pas grand chose! 

Mes tresses me procurent un beauté incroyable (hahaha), car depuis j’attire les regards et mon chum qui n’est pas trop jaloux le devient. Sérieusement, les gars abusent!!! Plus de p’tites robes à Granada pour Lisa!

Présentement, c’est notre deuxième happy hour et PO est dans la piscine…Cette fois c’est moi qui est jalouse!!!! J

À plus, j’y saute

mardi 20 avril 2010

STEP BY STEP OUUUHHH BABY!!!!

Nous avons amorcé notre retour pour de vrai!!! Nous avons franchi la frontière du Nicaragua!!! Que lastima!!! (Quel dommage!!!) 
Hier nous sommes allés dire adios aux merveilleuses plages du Costa Rica. 
Pour célébrer le tout, nous sommes allés en compagnie de 2 québécois que nous avons rencontré à Playa Conchal, considérée comme la plus belle plage du Costa Rica selon le Lonely Planet, la bible du voyage! 
Ensuite nous avons dû dire adieu à Villamacondo, ce qui fût difficile...À 9hAM, nous étions encore dans la piscine à nous demander si nous restions une journée de plus!

Ensuite, nous voulions aller dans le parc de Ricon de la vieja faire l'ascension d'un volcan. Une fois sur place, on nous a informé qu'il n'y avait pas vraiment de place pour camper et franchement je n'étais pas très peinée. Il faisait une de ces chaleurs étouffantes, alors je me voyais mal entreprendre une marche de 8 km.


Nous sommes donc arrivés à la frontière vers 15h. Nous avons été plutôt chanceux,car 1 heure trente et 33$US ont suffit pour tout régler et nous avons pu reprendre la route. AH la route du Nicaragua!!! 
San Juan del Sur était notre destination pour le coucher. Justement à notre arrivée le soleil se couchait, c'était magnifique de voir cette grosse boule de feu descendre dans l'eau.
 Nous avons tourné un peu en rond dans le village à la recherche d'une place pour dormir. Nous avons atterri dans le stationnement (un peu miteux) de l'hotel La casa marina. Au moins nous sommes en sécurité, Po vient de venir me dire que le garde a un 12 gros de même. hihihi!!! Nous avons accès aux toilettes et à la douche et au WIFI le tout pour 7$.

Nous avons eu une longue conversation avec le gars qui s'occupe de l'hôtel (politique, géographie, histoire. corruption...) Et pour être gentils, nous lui avons ramené une crème glacée en lui disant que ce serait aussi froid que la neige du Québec.

Voilà notre actualité...En ce moment, il fait vraiment très très chaud (d'ailleurs nous envisageons d'investir dans une petite air climatisée) et nous sommes exténués (nous avons même refusé l'invitation du gars de l'hôtel qui nous permettait d'aller nous baigner dans une grande piscine). 

Tenemos suenos!

samedi 17 avril 2010

TAMAGRINGOS ET LES NACHOS

Nous avons quitté Pavones l’âme en peine, car l’endroit était génial et aussi parce que nos amorçons le retour.

En chemin, un policier nous arrête parce que PO fait son Jacques Villeneuve, ou plutôt Gilles!!! Il roule à 89km/h alors que la limite est 60km/h. L’officier essaye de nous faire payer 20$, mais il se décourage et nous laisse partir quand je lui demande le reçu. Bon réflexe!!!

Nous avons par la suite suivi notre instinct qui nous disait d’arrêter à Esterillos. Dans le Lonely planet, il était écrit qu’il y avait des cabinas tenues par une Québecoise. Marcelle nous a en effet accueilli dans son petit paradis Flor d’Esterillos. (web: http://pages.infinit.net/taus/)

La pluie a rafraichi la nuit et au matin, le décor enchanteur, la douceur du sable de la plage et le soleil furent un régal.

Nous avons aussi bien profité de la superbe piscine et des chaises longues avant de reprendre la route.

Après les étendues de sable et d’eau, la route que nous avons entreprise était au cœur du pays, dans les montagnes. Des montagnes à perte de vue, des paysages à perte de vue. Si je ne me serais pas retenue, j’aurais pris non pas des dizaines de photos, mais des milliers. Malgré l’état des chemins et leur sinuosité nous avons atteint Monteverde/Santa Elena avant la tombée du jour. Nous avons dégoté un hostel, le Montelena qui était parfait pour la nuit.

Il nous ait pas toujours évident de trouver des endroits où dormir. On dirait que le pays ne possède pas vraiment des installations pour des voyageurs qui dorment dans leur véhicule. Souvent les campings sont derrière la maison et nous ne pouvons pas y accéder. Il n’y a pas de stationnement ou de toilettes communes (adéquates). La plupart des campings inscrit dans les bouquins ont été remplacé par des projets de resort.

Au matin, mitigés entre la visite des ponts suspendus ou la montée de Cerros très amigos, nous déambulons dans les rues, visitons les commerces, partageons un beigne. Nous décidons finalement d’opter pour l’activité la plus économique, mais magique. Nous avons entrepris la marche, mais la marche en question s’est avérée vraiment intense avec de bonne pente (au moins 45º). Des papillons morphos (grands papillons bleus) nous ont suivi tout au long de notre ascension. Après une heure, nous avons atteint le premier palier de nuages. Alors que nous montions avec difficulté, nous étions émerveillés par ses grosses masses blanches et humides.

Exténués nous reprenons nos forces en dinant, une grosse salade d’avocat. Cap sur Arenal. Nous faisons dodo à La Fortuna au Torre Arenal qui donne accès aux sources thermales dans un gros Resort.

Nous avons passé une super belle journée. Nous avons entrepris une séance de hiking dans la matinée et nous avons profité de l’après-midi pour essayer tous les bassins thermiques en admirant la vue sur le volcan Arenal.

Nous avons dormi dans le stationnement d’un hôtel tenu par des suisses et nous nous sommes réveillés au son de l’horloge grand-père et du meuglement des vaches.

On quitte les montagnes et en route vers la mer, il fait de plus en plus chaud. On se déshabille tranquillement. Attention ceux qui ont l’esprit tordu, ce n’est pas ce que vous pensez, nous sommes vêtus décemment!!!

Nous rencontrons toujours autant de bibittes bizarres et d'animaux.


De retour sur les plages de Tamarindo vers 11hAM, nous cherchons un endroit où installer notre campement…Nous cherchons et cherchons!!! Nous nous gâtons un nacho recommandé par le Lonely Planet. Devant le restaurant Witch’s Rock Surf Camp, il est écrit : Nachos as big as your ass! C’est donc moi qui commande!!!! Haha

Après 5 heures de recherches intenses et d’épuisement (car il est très fatiguant d’être en vacances au soleil à chercher où dormir), nous tentons notre chance auprès d’un hôtel qui possède un grand stationnement. La chance nous sourit, car l’allemand, le proprio nous accueille en nous fournissant l’électricité, WIFI, la cuisine, la douche, les toilettes et la piscine. Wooowwww On croit être au paradis…Viva villa macondo (web: http://www.villasmacondo.com/)

Nous voici dans un oasis déniché au milieu de Tamagringos (c’est américains à fond ici). Nous prendrons la fin de semaine de vacances avant d’entreprendre la route menant à la frontière du Nicaragua.

La vie est belle, tout est magique!!!

lundi 12 avril 2010

NOMADES DANS L'ÂME

Nous fûmes Montezumiens, mais à quoi bon être sédentaires quand on possède un engin tel que Dmissionner, le Westfalia.

Le traversier nous permit d’atteindre Puntarenas aux environs de midi. Adios Danielle et Denis que nous déposons a la parada de autobus en leur souhaitant un bon retour au Québec.

De notre côté, nous mettons le cap sur Manuel Antonio. Les routes sont superbes. En traversant le pont menant à Tarcoles, nous avons, la chance de voir et bien sur de photographier des crocos de toutes les tailles. C’était génial!

En chemin, nous décidons aussi de jouer les imposteurs en accédant aux installations d’un gros hôtel : Villa Calletas située sur un flanc de montagne. Nous déambulons dans les jardins et les couloirs de ce palace, bref nous rêvons d’être riches et célèbres!!! Mais notre réalité : nous devons rapidement trouver un endroit pour dormir, le soleil descend tranquillement.

À Jaco, on déguste un sandwich en se disant que les Américains américanisent.

À Quepos, on longe le port et on déniche une panaderia (boulangerie) tenue par un Allemand tellement content de voir Dmissionner. Il était ému en nous racontant qu’il était né près de l’usine Westfalia en Allemagne.

À Manuel Antonio, on voit des mini singes à l’entrée du parc national, j’en veux un!! Ensuite, on profite du Happy Hour (2 pour 1 sur la Tecate, la cerveza mexicana). On dort dans le stationnement d’un hôtel appartenant à un Québécois. Bien contents de l’avoir dealer à 5$US au lieu de 20$US, car à la discothèque voisine c’était la fiesta toute la nuit et étant stationnés à deux pas de la route principale, les gros camions étaient fréquents et bruyants. 6hAM, nous nous rendons à la plage pour une ballade matinale. Po s’offre un expresso pour satisfaire notre envie d’une toilette.

En direction de Dominical, nous traversons de gigantesques plantations de palmiers (servant à produire l’huile de palme). Dominical s’avère un petit village au bord de la mer où plusieurs vendeurs itinérants viennent promouvoir leurs produits. Nous avons eu de la difficulté à trouver un endroit où dormir et finalement nous avons opté pour la plage en face du resto Le refuge où logeait notre nouvel ami Jordan, le français devenu polynésien. Nous avons cuisiné et mangé un spaguetti sous la pluie torrentielle du Costa Rica. Au matin, avec le cousin (Jordan), nous avons entrepris la route vers le sud. Plusieurs arrêts, nous ont permis de voir des paysages plus magnifiques les uns que les autres, mais Playa Tortuga reste incroyablement incroyable pour les yeux.

La végétation vers le sud est verdoyante, dense et franchement je cherche mes mots pour décrire combien c’est beau et vivant.

Zancudo pour le dodo. BBQ avec Jordan au Mar y Sol, un hôtel tenu par des américains supposément sympatiques!!! Il pleut et l’humidité est trop intense pour nous. Au réveil, nos draps et nos vêtements sont humides, mais heureusement la plage immense nous permet de prendre du bon temps.

À Pavones, le paradis des surfeurs et des aras rouges (perroquets), nous découvrons une place géniale pour dormir, Cabinas Carol. Des gens de tous les pays se rencontrent dans la cuisine commune pour manger et aussi pour discuter et échanger en français, en anglais, en espagnol et plus encore…

PO esta surfiendo, il a de la difficulté car la vague ici bien que belle est grande. Nous décidons de prolonger notre séjour ici, le vibe est bon et la pura vida tambien.

Sérieusement, si vous avez envie d’investir ou si vous connaissez des investisseurs potentiels, nous sommes disponibles pour gérer l’endroit à l’année. Verdad!!!