mercredi 28 avril 2010

CÂLINE POUTINE

De retour à Las Peñitas, Noël est reparti au Québec, mais nous rencontrons Diane et Jean qui nous offrent leur hospitalité pour 2 nuitées. PO rêvait de retourner manger une carne a la plancha chez la grosse Bertha (le resto où nous avions été la première fois avec la gang de Québécois : voir post antérieur), donc nous y sommes retourné en leur compagnie.

Nous avons profiter du bord de la mer seulement lorsque nous sommes allés manger un hamburger au Ola azul, sinon nous nous sommes reposés au bord de la piscine.

Malheureusement, elle était verte et moi j’étais mauve de ne pas pouvoir me pitcher dedans. Le deuxième soir, nous avons sorti une enveloppe secrète, une enveloppe de sauce à poutine St-Hubert. Miammmm  Nous avons donc partagé un souper typiquement québécois et nous avons pu introduire Alex (un nica qui vit chez Diane et Jean) à la poutine. Il a d’ailleurs dit qu’il aimait bien???

Autant qu’on a pu parcourir des autoroutes vivantes et verdoyantes de par leur végétation, autant qu’au Nicaragua, pour la majeure partie qu’on a parcouru, tout est sec. Il devient souvent déconcertant d’apercevoir autant de pauvreté, des personnes qui vivent dans des maisons de plastique ou de tôle et qui n’ont probablement pas tous aisément accès à l’eau et à l’électricité.

Dans notre parcours pour atteindre la frontière ordurienne (Honduras), nous avons vu beaucoup d’industries (café, riz et tabac). Sans trop nous y attarder, nous avons pu admirer d’immenses plantations et sentir leurs effluves. Je n’aurai plus jamais la même image lorsque je ferai cuire du riz à l’avenir.

La saison des pluies arrive bientôt et ça se sent. La chaleur est vraiment intense. On a l’impression que des vapeurs émanent du sol tellement l’air est lourd. Quand on a la chance de prendre des routes qui surplombent les montagnes, on sort nos mains par la fenêtre et on se dit tout joyeux : Tu sens comme l’air est frais!

Arrivés à Octocal, à 45 minutes de la frontière, nous recherchons ardemment une place pour dormir. Le premier hôtel nous charge 10$ pour dormir dans un garage. Sans brise, ce n’est pas un bon plan pour nous. Ensuite nous demandons, nous nous renseignons… Les bomberos (les pompiers), nous laissent dormir dans leur stationnement pour 1$, mais il faut que j’avoue qu’ils ont d’l’air louches un peu. Alors, nous voyons l’hôtel de la frontera. Heureux de voir un bel hôtel, nous allons demander pour dormir dans le stationnement. Bin nous sommes sortis du parking et moi je les traitais de locos (de fous). Ils voulaient que l’on paye 32$ pour camper dans leur cour!!! Sont malades!!! Finalement, nous avons trouvé un endroit décent (avec toilettes que PO a bouchées et brisées ce matin) hahaha!!! Moyennant 7$, nous avons dormi à l’hôtel Bel rive en sécurité puisqu’il y avait un garde âgé d’à peu près 75 ans qui s’occupait de la surveillance. Il a plu à écorner des bœufs toutes la nuit.

Là il est 6hAM et avec appréhension, on se dirige vers la douane! Si tout va bien, nous serons au Guatemala ce soir!

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